La régulation de la voyance en France repose sur des bases à la fois légales et éthiques, qui visent à encadrer et à protéger tant les praticiens que les consultants. Historiquement, la voyance, bien que largement répandue et pratiquée, n'a pas toujours bénéficié d'un cadre législatif clair et défini. Aujourd'hui, même si la voyance n'est pas reconnue comme une profession réglementée par des lois spécifiques à l’activité elle-même, elle est néanmoins encadrée par des règlements généraux qui touchent à la déontologie et à la protection du consommateur.
Les voyants, comme tout prestataire de service, sont soumis à la législation générale sur les services et les biens envers les consommateurs. Cela signifie qu'ils doivent assurer une prestation véridique et de qualité, évitant les promesses infondées ou les pratiques frauduleuses. Dans le même cadre, le droit à la rétractation dans le cas de consultation de voyance à distance est garantie par le Code de la consommation, ce qui offre une couche de protection supplémentaire aux clients.
Au-delà de ces aspects légaux, la régulation passe également par des codes de bonne conduite établis par diverses associations professionnelles. Ces codes visent à instaurer des normes éthiques respectant la confidentialité, l'honnêteté et l'intégrité. Le respect de ces codes est crucial pour maintenir la confiance entre les praticiens et leurs clients, et pour promouvoir une image positive de la pratique de la voyance.
Ainsi, bien que le cadre légal de la voyance ne soit pas aussi développé comme dans d'autres domaines tels que le droit ou la médecine, il existe néanmoins une série de mesures et de normes qui régulent la pratique. Cela permet de différencier les vrais professionnels des opportunistes, tout en protégeant les consultants d’éventuelles déconvenues. Les efforts pour maintenir et renforcer cette régulation sont constants et nécessitent une collaboration continue entre les voyants, les associations professionnelles, et les autorités légales.